Family Attic c’est des butins de chine mais aussi des DIY
Je ne parle finalement que très peu des réalisations de ma Maman sur ce blog. Pourtant ce blog, je le revendique comme un blog familial, et ce n’est pas uniquement parce que souvent nos virées en brocantes et « bric à brac » sont des sorties familiales … Nous partons souvent ensemble en Gironde ou en Dordogne et bientôt en Lot et Garonne. Ce blog il est familial parce qu’il combine ma passion des objets rétro plein d’histoire et le talent de ma Maman dans la mise en valeur d’anciens objets en bois ou métal.
Maman touche un peu à tout. Je n’ai découvert lors de la rénovation de mon appart. A son actif : Les peintures, les plinthes de carrelage, l’électricité et les plinthes électriques, la pose du parquet et avant ça le ré-agréage en béton lisse, les joints … Et coté décoration, à ce jour, elle a fabriqué une superbe table basse en palette sur roues qui accueille tous nos apéritifs dînatoires. Elle a aussi remis au gout du jour :
- plusieurs fauteuils (un voltaire, un fauteuil anglais, un fauteuil scandinave et un bridge)
- un duo de tables rétro au pied compas (beaucoup trop vernies pour moi à la base)
- une travailleuse en bois (aujourd’hui un peu plus industrielle
- un miroir IKEA un peu trop sobre
- un dessous de plat en bois modernisé avec un nouveau carreau de béton ciré
- ré-électrifié un lampadaire récupéré chez ma grand mère avec une touche industrielle (les fameuses ampoules filament)
(de quoi alimenter notre blog pour plusieurs semaines)
Et c’est justement de lampes dont nous allons parler dans cet article. Parce que Maman elle adore les lampes et elle aime aussi le style industriel. Et qu’en plus, pour ne rien gâcher, elle préfère faire elle même, vive le DIY ! Autant vous dire que moi je préfère chiner et lui trouver de nouveaux défis…
Un grand jerrican de 20 L est une base idéale pour une lampe industrielle
Lors d’une de nos virées dans notre « bric à brac » préféré dans notre Sud Gironde natif nous sommes tombées sur plusieurs bidons de style militaire. Tous d’une contenance de 20 litres mais avec des styles différents. Qu’ils soient rouillés, polis, tout vert ou agrémentés d’une bande jaune ils ont attiré notre œil et Maman en a acquis un avec une idée derrière la tête : le transformer en pied de lampe.
Elle est donc partie de ce joli bidon militaire de la marque ART de 2002. Elle l’a décapé / poncé pour le nettoyer de sa rouille et de sa peinture qui s’écaillait. et ce n’était pas une mince affaire. Abandonnant l’idée de le remettre à nu pour avoir un effet métal elle l’a ensuite patiné. Et même si j’ai presque pleuré la disparition de la bande jaune et de la lettre E en rouge (si si je vous jure, nous on l’avait choisi pour cela), le rendu est top. Si vous souhaitez obtenir ce noir, Maman utilise Le Patiné Noir graphite de Libéron qu’elle brosse pour lui donner cet effet métal brossé.
Une fois la jolie patine réalisée effet métal brossé, elle est passée à l’électrification. Elle a du talent Maman, je ne saurai pas faire et je crois que j’en n’aurai pas la patience (je l’ai usée en vernissant 3 caisses de vin pour vous dire). Un câble, une douille, une tige filetée pour rehausser la douille ont été nécessaires.
Et hop voici une jolie et grande lampe effet industriel. Vous avez remarqué le détail qui fait tout. Les soudures, qu’il était difficile de cacher, on été mise en valeur avec de la peinture dorée (ref : laque brillant Valenite de chez Dulux Valentine). Cela donne une belle pièce autant décorative que pratique, avec un éclairage que l’on peut faire varier en choisissant une ampoule d’intensité plus ou moins importante. En plus, ces bidons militaires sont assez lourds dans leur version 20 L en tout cas ce qui confère à la lampe une certaine stabilité.
Et en version 5L le bidon militaire peut aussi faire une belle lampe à poser
Maman a récemment transformé en lampe un bidon US en métal vert de 5L en reprenant la méthode de rénovation testée sur le grand Jerricane de 20L mais avec un peu plus de sobriété. Les soudures sont restées cachées sous la patine lustrée.
Et cette fois-ci elle nous a réalisé un petit avant-pendant-après en photo. La patine utilisée est la même que sur la première lampe indus (merci Libéron). Le kit pour l’électrification du jerrycan US sont dans la photo centrale.
Et voici le résultat final, une joie petite lampe beaucoup moins imposante que sa grande sœur :
Cette lampe industrielle, elle l’a offert à une amie pour son anniversaire.Elle avait rapidement trouvé sa place à la maison aux cotés de la lampe de cheminot SNCF et elle lui a donc rapidement manqué. Maman m’a donc missionnée pour en trouver un autre. Et quelle galère !
Il m’aura fallu surveiller Le MarketPlace de Facebook et réaliser plusieurs alertes sur Le Bon Coin pour la trouver. Tenace j’avais même enregistré plusieurs alertes car nous n’appelons pas tous ces bidons de la même manière, ou ne l’écrivons pas pareil. Entre les différentes orthographes possibles (jerrycan, jerricane, jerrican) et les synonymes (bidon militaire, bidons de l’armée, …) j’ai été servie. Quelques semaines plus tard, j’ai enfin trouvé le petit bidon militaire à prix abordable et en plus sur Villenave d’Ornon près de Bordeaux.
Maintenant, dès que je vois une lampe ou un bidon en métal je fais signe à Maman. Plusieurs bidons sont encore en attente de détournement. On a notamment trouvé une vieille bouillotte de lit sur Le Bon Coin, un bidon rectangulaire plein de charme sur Ebay et une lampe de mineur toujours sur Le Bon Coin…
Petit conseil, si vous voyez ce petit bidon d’essence un à prix abordable, n’hésitez pas ils sont beaucoup plus difficiles à trouver que leurs grands frères. Et si vous n’avez pas la patience d’en chiner un d’occasion (c’est dommage, il n’aura pas d’histoire ou de patine) on trouve des bidons en métal vert neuf de toute contenance sur internet (Norauto, Cdiscount, EDA, Amazon, … et la liste n’est pas exhaustive). Mais nous on préfère l’ancien. Les jerrycan sont généralement datées, les premiers ont été fabriqués en Allemagne en 1937. Aujourd’hui 80 ans après ils sont encore utilisés même si on les trouve généralement au rayon jardinage.
En ce qui concerne nos 3 trouvailles :
- la première petite de 1988
- La seconde petite de 1997
- La grande date de 2002
Les lampes rétro, trésor de chine sous-estimé
Maman adore travailler les luminaires. Je lui ai chiné plusieurs lampes pendant mes virées « bric à brac » et recycleries. Et je ne parle même pas de celles qu’elle me déniche sur le MarketPlace de Facebook ou Le Bon Coin et qu’elle m’envoie lui chercher sur Bordeaux Métropole.
Notre plus belle prise c’est ce lot de 3 lampes avec des pieds en bois achetées moitié prix pendant une opération à 50%sur les luminaires et les cuivres / étains de la Recyclerie de Bazas (33). Une des trois s’est même transformée en bougeoir sur pied (celle du centre). On a même eu une bonne surprise avec l’abat-jour de celui du milieu qui s’est révélé plein de caractère une fois débarrassé de ses rubans roses et beiges. Il faudrait que je fasse une photo à l’occasion. Je ne sais pas si vous l’avez déjà lu mais maman a rénové un grand pied de lampe en chêne massif en style industriel et j’y ai déjà consacré un mini article.
Je finirai cet article spécial luminaires avec une dernière réalisation de Maman. Il se trouve qu’il a quelques mois mes parents ont acheté des adaptateurs pour pouvoir équiper leurs appliques d’ampoules à économie d’énergie à la place des traditionnels spots consommateurs. Pratique mais pas vraiment esthétique. L’adaptateur blanc paraissait. Maman a donc imaginé une partie en cuivre à rajouter à chacun de ces adaptateurs afin qu’ils passent un peu plus inaperçu. Du cuivre, un outil à cintrage et le tour est joué :
Ouah super article, ta maman a du talent.
Bises
Nathou